Anakaléatoire 20, à Sogo : 9,4,12

Publié le 27 janvier 2008 par anaka

"Ha ! Au fait, J'ai sorti ceux-là de mon sac : 9, 4, 12. Si tu les veux, je te les laisse !"
Oui, Sogo je les prends, les voici en retour...

Dimanche,
j'irai chanter à tue-tête.

Offrir mon âme,

Peindre un autre paysage
en notes de couleur.

Le texte de la performance :

La naissance, la maladie, la vieillesse et la mort sont quatre cadeaux aussi merveilleux que le cycle des saisons. Tu ne peux être séparé de ceux que tu aimes, ils vivent en toi pour toujours. Nous devons mourir pour pouvoir naître. L’existence ne nie pas la mort, elle la vénère.
Devoir être avec ceux que tu n’aimes pas est impossible parce que tu as cessé de détester. Comme celle du soleil, ta lumière est pour tous, tu aimes même ce qui te paraît odieux. Ne pas pouvoir satisfaire tes désirs n’est pas souffrance parce que ce qui importe, c’est le prodige d’avoir des désirs. Que tu les satisfasses ou non ils te donnent le sentiment d’être vivant. L’attachement aux désirs et aux choses, lorsqu’il n’est pas possessif, est bonté sublime.
On ne peut mettre fin à ces attachements car le tout n’étant qu’un, comment l’unité se détacherait-elle d’elle-même ?
L’attachement par amour est le chemin de la réalisation. Pour vivre en plein bonheur, marche dans la plaine infinie dépourvue de sentiers, laisse tes yeux voir ce qu’ils t’invitent à voir, ne leur mets pas d’œillères. Permets à toute pensée d’errer dans toutes les dimensions, donne à chaque parole des racines dans ton cœur, comporte–toi comme un enfant aimé de ses parents, vis mille vies en une seule vie, ne fais pas d’efforts, laisse les choses se réaliser à travers toi, car chaque acte matériel est un cadeau. L’attention et la concentration sont filles d’un amour passionné. Pense, sens, désire, vis avec plaisir,
Regarder c’est bénir. Entendre, toucher, sentir, goûter c’est bénir. Le corps, l’âme, l’esprit, les fonctions mentales sont une même chose. L’ignorance, c’est vouloir les séparer.

(D’après les pensées de Krishnamurti)